04-05-2020
Je suis le carnet de Dora Maar (La Bleue)
de Brigitte
Benkemoun
NOTA DE LEITURA
Henriette Theodora Markovitch (Tours, 22 de Novembro de 1907 - Paris, 16
de julho de 1997), mais conhecida pelo pseudónimo Dora Maar, foi uma
fotógrafa, poeta e pintora francesa.
A partir de um pequeno repertório de números de telefone, Brigitte
Benkemoun constrói uma delicada biografia daquela a quem Picasso chamou
a “mulher que chora”, como ela conta no início do livro:
Il était resté glissé dans la poche intérieure du vieil étui en cuir
acheté sur Internet. Un tout petit répertoire, comme ceux vendus avec
les recharges annuelles des agendas, daté de 1951.
Brigitte Benkemoun
Já no final do livro, resume as fases por que passou a vida de Dora
Maar:
1 – a primeira é a jovem fotógrafa ambiciosa, muito comprometida à
esquerda, sem preconceitos, brilhante, mas irascível.
2 – a segunda, a amorosa apaixonada, que renuncia a toda a
independência, cada vez mais submetida ao seu mestre, gozando da sua
submissão, mas sofrendo por ser mal amada.
3 – a terceira, uma mulher perdida que entra
em delírio e perde a
razão.
4 – a quarta , em que se reergue, graças à psicanálise, a Deus e à
pintura. É a fase do caderno de endereços, em 1951.
5 – a quinta é a de uma mística que pouco a pouco se fecha na sua arte,
no silêncio e no recolhimento.
6 – depois a sexta, uma senhora idosa que frequenta muito pouca gente, e
fica ligada aos outros apenas pelo telefone. Imprevisível, por vezes, às
vezes charmosa, outras vezes paranoica e amarga… Por vezes homofóbica e
antisemita. Não a quis reduzir a este personagem de velha maluca, tomada
por obsessões. Mas também ela existiu.
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Par Marianne Payot,
publié le 09/06/2019 à 08:00
Elle
est sur un petit nuage, Brigitte Benkemoun. Voilà trois ans que les astres lui
sourient. "Une conjonction unique dans la vie d'un journaliste", reconnaît
l'auteure de Je suis le
carnet de Dora Maar, originale et passionnante enquête de proximité
autour de celle qui fut la "femme qui pleure" de Pablo Picasso. La première
chance de Brigitte Benkemoun est d'avoir un mari distrait. En juin 2016, il perd
son agenda Hermès, acquiert son petit frère (même cuir, etc.) sur eBay, pour 70
euros. Surprise : un petit répertoire téléphonique est resté glissé dans ce
carnet datant de 1951. Breton, Brassaï, Chagall, Cocteau, Eluard, Lacan, Leiris,
Staël... la liste des inscrits, à l'encre marron, est édifiante, comme un
annuaire du surréalisme et de l'art moderne. Un trésor à faire pâlir de jalousie
Patrick Modiano ! A qui cet agenda pouvait-il bien appartenir ? Dès lors,
Brigitte prend la main.
Un peu
désœuvrée, alors qu'elle vient de publier Albert
le Magnifique, récit de l'étonnant destin de son
arrière-grand-oncle, de l'Algérie à Auschwitz, elle fonce. Retrouve le vendeur
du carnet, une brocanteuse de Cazillac (Lot), qui l'a acquis aux enchères à
Sarlat, en 2013. Impossible d'en savoir plus. Elle s'obstine, se procure sur
Internet un gros Bottin parisien de 1952, recoupe adresses et numéros de
téléphone (LIT 3001, NOR 2640...), en déduit qu'il doit s'agir d'une femme,
proche des surréalistes, peintre (il y a l'adresse d'un entoileur), qui a dû
s'allonger chez Lacan, l'"arbitre suprême des cas désespérés". "Et puis je
prends une loupe, et je vois qu'il n'est pas écrit 'Achille de Ménerbes', comme
je le croyais, mais 'architecte Ménerbes', nom d'un village du Luberon. Deux
peintres y ont vécu, Nicolas de Staël et Dora Maar. C'est évident, c'est elle :
elle coche toutes les cases !"
Dans
la foulée, Brigitte Benkemoun lit tous les papiers sur celle qui fut la muse et
la maîtresse en titre de Picasso de 1935 à 1945, notamment ceux qui ont paru au
moment de sa mort, en 1997, à l'âge de 89 ans. Elle découvre aussi un texte,
datant de 2013, de Marcel Fleiss, intitulé "Dora Maar : de Guernica à Mein
Kampf", où il raconte comment il a été son dernier galeriste. C'est
sa seconde chance, la rencontre décisive ! Le grand collectionneur, qui organisa
donc, en 1990, l'exposition d'une douzaine de toiles de Dora Maar, authentifie
son écriture. Et lui ouvre son propre carnet d'adresses. Néophyte, la
journaliste dévore tout, bios, correspondances, archives. Et rencontre Aube, la
fille de Breton et de Jacqueline Lamba, la nièce d'André Marchand, Anne de
Staël, Paule du Bouchet, Claude Picasso, le fils de Pablo Picasso et Françoise
Gilot, le réalisateur Etienne Périer, seul "survivant" du répertoire, et les
ayants droit de Dora Maar... tous curieux, entre autres, de découvrir le fameux
agenda.
Le
livre prend forme, découpé nom après nom. "Il n'était pas question de faire une
biographie, explique l'auteure, mais de comprendre et de raconter les connexions
entre Dora et tous ces artistes de l'époque." Par qui commencer ? Finalement, ce
sera avec André Breton, le maître du mouvement surréaliste, qui s'intéresse dès
1933 aux clichés et aux collages de cette jolie brune élégante, alors maîtresse
de Georges Bataille. Et qui, en 1934, tombe sous le charme de Jacqueline Lamba,
ancienne condisciple de Dora aux Arts-décoratifs. En 1936, aux Deux-Magots,
c'est une autre histoire, fusionnelle, et bientôt sadomasochiste, qui débute
entre le dieu Picasso et la photographe peintre, née Henriette Dora Markovitch.
Par le
biais de chemins de traverse, entrée après entrée, on suit la folle destinée de
Dora, de la flamboyance à la brisure, en passant par Guernica, la répudiation, l'hôpital,
Lacan et la bigoterie. Les scènes d'anthologie se succèdent : la mort de la
mère, au cours de l'une de leurs conversations au téléphone ; une fumeuse séance
de spiritisme avec Simone de Beauvoir ; la prise de bec entre Picasso et André
Marchand, à Arles ; les rencontres avec Claude Picasso... Des personnalités se
détachent : Louis Chavance, le premier amant de Dora et scénariste du Corbeau de
Clouzot, André-Louis Dubois, l'anti-Papon, le préfet révoqué par Vichy qui fera
interdire les Klaxon dans la capitale. "J'avais l'impression d'être dans Minuit
à Paris, de Woody Allen, confie la journaliste, j'étais habitée par
le carnet, j'étais avec Dora, Eluard, Marie-Laure de Noailles, Leiris..." Tout
comme nous. L'illusion est parfaite...
Je suis le carnet de Dora Maar, par Brigitte Benkemoun. Stock, 336 p.
Dora à Beaubourg
La rétrospective consacrée à Dora Maar au Centre Pompidou, jusqu'au 29 juillet,
sous la houlette de Damarice Amao et de Karolina Ziebinska-Lewandowska, est une
première. Jamais l'artiste n'avait été présentée sous toutes ses facettes, bien
au-delà de son statut d'amante de Picasso. C'est un parcours aéré, riche de 400
oeuvres et documents, des années d'apprentissage de Mademoiselle Markovitch -
qui n'est pas encore Dora Maar - au "comité des dames" de l'Ecole des arts
appliqués de Paris, jusqu'à l'expérience abstraite, longtemps restée secrète,
des photogrammes, dans sa retraite solitaire de Ménerbes, à la fin des années
1980. Entre-temps, la photographe de mode des années 1930, remarquée pour son
travail sur la lumière autant que pour sa personnalité ("Une franchise de
garçon, avec la curiosité d'une femme"), braque aussi son objectif sur les
scènes de rue ou s'adonne à des compositions surréalistes, avant de renouer avec
le pinceau au côté du célébrissime Pablo. Une section est dédiée aux travaux de
Dora au cours de cette décennie amoureuse, mais ô combien de découvertes avant
et après... De grands diaporamas d'images, notamment, qui jalonnent l'exposition
comme autant de respirations, permettent d'explorer le fonds des 1 900 négatifs
de l'artiste détenus par le musée d'Art moderne. Une manne passionnante, à
l'instar de cette rétrospective, organisée conjointement avec la Tate Modern et
le J. Paul Getty Museum.
24-4-2020
FINDING DORA
MAAR
An Artist, an
Address Book, a Life
By Brigitte Benkemoun
Translated by Jody
Gladding
216 pp. Getty Publications. Paper, $24.95.
It must rank among the
most satisfying eBay purchases on record. Benkemoun ordered a vintage Hermès
diary for her partner, who was highly particular about his leather preferences;
new models didn’t cut it. When Benkemoun, a French journalist, received the
address book, tucked away in a pocket she found a list of names and phone
numbers: Breton, Balthus, Cocteau, Tzara — a roster of some of the early 1900s’
greatest artists. Bit by bit, she pieced together clues to the diary’s first
owner. Slight misspellings of names suggested a foreigner. An address for
Jacques Lacan? He or she must have been a patient.
It didn’t take long for
Benkemoun to determine the owner. But the pleasures of this mystery are far from
over.
Henriette Theodora
Markovitch, the photographer and painter known as Dora Maar, is widely
remembered as one of Pablo Picasso’s lovers and martyred muses. Her own artistic
ventures have been eclipsed by her relationship with the Spanish painter; she
was his “Weeping Woman.”
Though Benkemoun’s book is
structured around Maar’s relationships, with chapters corresponding to entries
in the diary, it rejects any suggestion that she was significant primarily for
her social ties. Each section draws out a complicated, often contradictory, side
of Maar, from her seduction of Picasso at Les Deux Magots, to her later years as
a prideful and deeply religious older woman who kept a copy of “Mein Kampf” in
plain view on her shelves. Even an entry for the plumber is the jumping-off
point for a memory of Picasso, and an opportunity for Benkemoun to imagine
Maar’s inner life: “She was delighted to see him marvel each morning at the
magic of a hot bath. She was still the magician.”
Benkemoun spent two years
on this spirited and deeply researched project, and often pauses to reflect on
the relationship she formed with Maar while she was at work. “I was afraid of
her silences,” she writes, “her fits of anger, her moods, her judgments, her
gaze that looked right through you.”
Her affection for her
subject is infectious. This book gives a satisfying treatment to a woman who has
been confined for decades to a Cubist’s limited interpretation.
# 2471,
7-3-2020
Uma mulher moderna
TEXTO JORGE CALADO EM LONDRES
Pablo
Picasso usava as mulheres para se reinventar como artista. A Tate Modern de
Londres usa agora Picasso para demonstrar a excelência artística de Dora Maar.
Uma grande retrospetiva dedicada a Maar — iniciada no Centre Pompidou de Paris,
revista e aumentada na Tate Modern de Londres antes de seguir em abril para o
Getty Center de Los Angeles — está salpicada de Picassos. A verdade é que Maar
aguenta-se muito bem sozinha. Talvez para sublinhar o facto, um jovem de 20
anos, artista desconhecido de Múrcia, esfaqueou o “Busto de Mulher” (1944) — um
dos cerca de 60 retratos de Dora Maar pintados por Picasso — no final do ano
passado. O quadro, à guarda da Tate mas pertencente a um colecionador, foi
retirado da exposição para exame e restauro.
Estava avaliado em 20 milhões de libras!
Nascida em Paris, filha de mãe francesa e de pai croata, Henriette Théodora
Markovitch (1907-97) atravessou todo o século XX. Por razões profissionais — o
pai era arquitecto — a família viveu emigrada na Argentina entre 1910 e 1926. De
regresso a Paris, Dora (como era conhecida em criança), estudou artes
decorativas, fotografia e pintura, nomeadamente com André Lhote, o mesmo que
nessa altura ensinava Henri Cartier-Bresson a usar o pincel. A opção, porém, foi
a fotografia — com o nome de guerra Dora Maar (a primeira sílaba do apelido).
Começou pelo retrato e fotografia de moda, chegou a partilhar a câmara escura
com Brassaï, viajou até Londres e Barcelona e acabou ligada a grupos
esquerdistas e surrealistas.
Uma mulher pode quebrar com Picasso; o problema é que aos olhos do mundo
Picasso nunca mais sai da sua vida. Quando morreu quase nonagenária em 1997, com
a melhor parte das suas obras escondida em colecções particulares, Maar estava
praticamente esquecida como artista, mas não como amante e musa de Picasso. Os
obituários tardaram a aparecer, e quando viram a luz do lume serviram para
recordar as mulheres choronas e o papel que desempenhara na arte do amante de
quase uma década. Maar deu muito mais a Picasso do que recebeu dele! Fora-lhe
apresentada em 1935/36 pelo poeta surrealista Paul Éluard no Café Les Deux
Magots no bairro de Saint Germain-des-Près, em Paris. Era uma mulher intrigante,
de tez escura, queixo assertivo, lábios escarlates, pestanuda e de olhos azuis.
Falava correntemente espanhol, o que deve ter sido um bónus para Picasso...
Desligado mas ainda casado com Olga Khokhlova, o pintor mantinha uma relação
privada com Marie-Thérèse Walter (de quem tinha uma filha, Maya) quando iniciou
o namoro com Maar. Jogou uma contra a outra, mas manteve a ligação com Maar até
1944. Por essa altura já tinha encontrado a ‘mulher que se segue’, Françoise
Gilot. Mesmo assim, Picasso e Maar continuaram a ver-se e a colaborar durante
alguns anos. O fim da relação custou a Maar um colapso emocional seguido de
depressão nervosa que os choques elétricos e o tratamento psicanalítico com
Jacques Lacan pouco aliviaram. A salvação surgiria no regresso fervoroso à fé
católica.
Com mais de duzentas obras, a
exposição “Dora Maar” na Tate Modern foi, para mim, uma revelação. Julgava eu
que conhecia a sua obra. (Possuo, há décadas, uma das suas fotos suavemente
surrealistas.) Num trajecto que acompanha a sua vida longa e acidentada, a
exibição prova que, como fotógrafa, Dora Maar nada deve a Man Ray — que a
rejeitou como assistente — e muito menos às suas colegas Lee Miller, Florence
Henri ou Claude Cahun. Aos 23 anos abriu estúdio com o designer e director de
arte Pierre Kéfer. O trabalho comercial (moda, publicidade, arquitetura,
retrato, nus) deu-lhe a liberdade de imaginar e experimentar com audácia. Havia
quem dissesse que “tesouras, pinças e cola não são acessórios da fotografia”,
mas a sua aproximação ao grupo surrealista desmentiu tal asserção. Em vez de
tirada, a fotografia podia ser imaginada e construída com o uso de objetos
estranhos de função simbólica (objects trouvés),
sombras exageradas, combinação de negativos (como acontece com “Os anos estão à
sua espera”, 1935) ou o recurso à fotomontagem (como é de certo modo o caso da
perturbante foto colorida em 1935, “29, rue d’Astorg”, que combina uma velha
fotografia de Versalhes com a imagem de um manequim decapitado de sua autoria; a
morada do título era a do seu segundo estúdio). Esta é a arte conhecida de Dora
Maar.
O que eu não esperava era a vertente humanista e de empenhamento social, reflexo
do seu envolvimento com células esquerdistas revolucionárias como AEAR
(Associação de Escritores e Artistas Revolucionários), ‘Massas’, ‘Contra-ataque’
(fundado por André Breton e Georges Bataille; este último seria por breve
período seu amante) ou o grupo de teatro ‘Outubro’. As extraordinárias
fotografias de rua feitas não só em Paris como em Barcelona e Londres em 1933 e
34, competem com as melhores da Photo League nova-iorquina (Paul Strand, Sid
Grossman, Erika Stone, Lucy Ashjian, etc.). Tal como Strand, Maar apontou a
câmara aos cegos. Ao contrário de muitos fotógrafos humanistas, Maar favorecia
composições desorientadas que levam tempo a decifrar. A sensibilidade
surrealista é difícil de apagar. Como diria Aragon, o acaso da vida e da rua era
a sua única experiência e justificação. Éluard, que a conhecia bem — Maar usou
muitas vezes a mulher, Nusch, como modelo —, afirmou um dia que a
amiga-fotógrafa “segurava todas as imagens com as mãos”.
O encontro com Picasso tudo
mudou. O sadismo do pintor abraçou o masoquismo da retratada. E se é verdade que
a arte de Maar levou Picasso a explorar os materiais fotossensíveis e as
técnicas fotográficas (raios-X, clichés verre,
etc.), afinal não muito diferentes das práticas de gravura, também é verdade que
Picasso encorajou Maar a regressar à pintura que praticara no início da
carreira. Resultado: o pintor fotografou Maar e esta pintou o amante. Os
interesses convergiram durante a criação de “Guernica” em maio-junho de 1937, em
resposta ao horror do bombardeamento nazi (26 de abril) da vila basca Guernica,
em apoio a Franco durante a Guerra Civil. Ao decidir pintar o quadro a preto e
branco, Picasso “transformou a obra numa fotografia imensa”, nas palavras de
Maar. Esta não só registou com a câmara oito fases da composição e pintura da
obra-prima de Picasso como contribuiu com umas pinceladas na perna do cavalo.
(Seis daquelas fotos são um dos focos da exposição.) Picasso também aproveitou
para mudar o Sol numa lâmpada elétrica com clarão em forma de olho. Maar
representara a lâmpada numa das suas pinturas, e depois cedeu a lâmpada a
Picasso, que precisava de melhor iluminação dadas as grandes dimensões de
“Guernica” (quase oito metros de comprimento).
Há quem pense que os vários retratos de Dora Maar pintados por Picasso na versão
de mulher chorona traduzem a natureza da relação entre os dois. No entanto, Maar
— que também pintou várias mulheres a chorar — afirmou várias vezes que tal não
era verdade. Chorava, sim, pela ocupação nazi de Paris, pela guerra e pelo
estado do mundo. Quanto aos retratos, considerava-os mentiras: “São todos
Picassos; nenhum deles é Dora Maar!”
Aos poucos, libertou-se de Picasso. Enquanto a relação se desfazia, a pintura
evoluiu para paisagens melancólicas e monocromáticas e naturezas-mortas. Passou
quase uma década sem expor, mas a pintura ajudava-a a recuperar a sua
estabilidade emotiva e espiritual. Embora em tempos tivesse opinado que a
“abstracção conduzia a uma parede”, nos anos 50 encontrou uma saída em paisagens
cada vez mais abstractas e geometrizantes. Tornou-se uma mística reclusa. Quase
não recebia ninguém e recusava-se a falar de Picasso (excepto aos amigos e
amigas). A reconciliação entre a pintura e a fotografia deu-se na câmara escura
quando, já nos anos 80, começou a produzir fotogramas a partir de negativos
riscados, mordidos pelos ácidos e realçados pelas tintas — composições abstratas
e diáfanas que são outras tantas paisagens da alma. Quem era Picasso, afinal? O
amante de Dora Maar.